Lorsqu’on parle de lutte contre le dérèglement climatique, le concept d’atténuation est primordial car il signifie la réduction des éléments à la racine ce dérèglement. La planification territoriale est un outil clef car elle permet à un territoire d’atténuer à son échelle les effets de ce dérèglement planétaire.
Que signifie le concept d’atténuation ?
Deux piliers existent aujourd’hui pour lutter contre les effets du dérèglement climatique : l’atténuation et l’adaptation.
L’atténuation, comme son nom l’indique, vise à atténuer ou limiter les éléments qui contribuent au dérèglement climatique et à tout ce qu’il engendre (réchauffement planétaire, acidification des océans, montée des eaux, perte de la biodiversité, etc.).
Les émissions de Gaz à effet de serre (GES) sont la raison principale de ce dérèglement climatique et leur stabilisation s’inscrit dans le volet “atténuation”.
Cette stabilisation implique :
• l’atteinte de la neutralité carbone à horizon 2050, présenté dans la loi Energie Climat de 2019 ;
• la protection des éléments favorisant l’absorption de ces GES (océans, forêts, sols) ;
• la réduction des éléments émetteurs de GES (extraction, production, transport et consommation d’énergies fossiles, première émettrices de GES en France).
En quoi la planification énergétique territoriale participe-t-elle à l’atténuation des effets du dérèglement climatique ?
La planification énergétique est un élément clef du volet « atténuation » car elle permet de mettre en place des infrastructures et actions favorisant la réduction des émissions de GES. En effet, elle peut favoriser le développement du potentiel de séquestration carbone d’un territoire au travers, par exemple, de pratiques agricoles durables permettant de protéger les sols agricoles. Elle peut également permettre de développer la production d’énergie renouvelable et donc réduire la consommation d’énergie fossile.
Le secteur du transport, tout comme le secteur du bâtiment, est en grande partie responsable des émissions de GES et engendre une pollution atmosphérique dangereuse pour tout être vivant. La planification territoriale peut favoriser la réduction de ces GES en réformant le secteur du transport et en organisant le territoire de manière à optimiser les déplacements à mobilité durable (bus, trains, vélos, etc.).
En savoir plus :
Données énergétiques territoriales pour la planification et l’action Energie-Climat N°3